Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse dans l'Ain

Patrimoine classé Patrimoine religieux Chapelle Eglise moderne

Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse

  • 41-43 Boulevard Paul Bert
  • 01000 Bourg-en-Bresse
Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse
Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse 
Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse 
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Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse 
Chapelle Sainte-Madeleine de Bourg-en-Bresse 
Propriété du département

Période

2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

La chapelle en totalité (située dans l'ancien tènement hospitalier sis 13, avenue de la Victoire, et édifiée en bordure immédiate de la rue Paul-Bert qui en permet l'accès et sur une partie de la parcelle AM 289) : inscription par arrêté du 22 octobre 2013

Origine et histoire de la Chapelle Sainte-Madeleine

La chapelle Sainte-Madeleine se trouve à Bourg-en-Bresse (Ain) et dépendait du site de La Madeleine, asile religieux pour femmes aliénées tenu par la Congrégation des Sœurs de Saint-Joseph, implanté sur ce lieu dès 1826. À l'origine l'hospice accueillait 70 patientes, encadrées par dix religieuses et le médecin Dr Antoine Peloux ; sa organisation s'est largement figée vers 1879, bien que plusieurs bâtiments datent d'époques ultérieures. Le site comprend le « château » ou pensionnat Sainte‑Marie pour les familles des patientes, des bâtiments d'accueil disposés en périphérie autour d'un vaste parc autrefois partiellement mis en culture par les malades, et un bâtiment central destiné à la formation des infirmiers, édifié par le fils de Georges Curtelin et aujourd'hui affecté à des services du Conseil général de l'Ain. Une première chapelle fut édifiée en 1828, une seconde en 1839, puis, face à l'accroissement des effectifs (579 aliénées en 1884 et près de 1 000 vers 1900), la supérieure Mère Angélique décida d'un nouvel édifice mais mourut en 1902 sans l'avoir réalisé. Le projet fut finalement mené en 1933-1935 par la supérieure Mère Ambroise et l'architecte lyonnais Georges Curtelin (1899-1968). Les cloches du carillon furent bénies par Mgr Virgile Béguin le 18 mars 1934 et la chapelle fut bénite et consacrée le 24 octobre 1935 par Mgr Amédée Maisonobe. La presse contemporaine salua l'originalité de l'édifice, son plan d'inspiration moderne, la qualité de son éclairage et l'unité de son ornementation. La réalisation de 1935 associa le décorateur Jean Coquet, le sculpteur Joseph Belloni et l'orfèvre Amédée Cateland. Racheté en 2001 par le Conseil général, le site accueille aujourd'hui des services publics tandis que la chapelle reste ouverte au culte catholique ; elle a reçu le label « Patrimoine du XXe siècle » le 14 mai 2012 et a été inscrite au titre des monuments historiques le 22 octobre 2013.

Liens externes